Le stress
Aujourd’hui, il est évident et reconnu que le stress est l’un des principaux facteurs de maladies et de mortalité. Il ressort souvent de la pensée collective que ce phénomène est récent et issu des rythmes de vie moderne. Beaucoup pensent à tort être à l’abri. Considérant à tort le stress comme forme de faiblesse.
Ce que nous désignons aujourd’hui sous ce vocable a été théorisé dès l’antiquité.
Chez tout être vivant, les interactions entre le sujet et son environnement sont globales. Il s’agit de comprendre que les éléments sociaux, émotionnels, psychiques et cognitifs, en termes d’équilibre, sont intimement liés aux éléments somatiques, biologiques et cérébraux.
S’il est naturel que chaque individu soit, tout au long de sa vie, confronté à des évènements de nature à perturber son équilibre, il est aussi naturel que l’individu possède en lui, tous les outils et mécanismes qui lui permettent d’agir et de maintenir son équilibre.
C’est quelque part cela la définition de la Vie.
Il faut savoir que chaque individu est unique et réagira différemment aux sollicitations. Selon sa structure physique et psychique, ses acquis, son héritage individuel, social et culturel.
Le mot stress (en anglais) a été emprunté à l’ingénierie. Il s’agissait dans sa définition première de dénommer la pression, la contrainte exercée sur un corps.
Le corps (ou le matériau) répondant par une déformation (strain)
Ce fut un usage immodéré de ce mot « stress » par quelques médias qui le fit entrer dans notre vocabulaire pour désigner le ressenti de nos réponses individuelles et collectives aux pressions liées à nos existences.
Bon stress versus mauvais stress
Être dans l’action, se sentir prêt, excité, vivant est extrêmement valorisant et dynamisant. Nécessaire.
Notre corps et notre esprit se mobilisent alors pour réagir et faire. Machines bien rodées et merveilleusement habiles. Prises ensemble et séparément.
Danger : Par accumulation ou parce que la pression est un jour trop forte ou traumatisante ce subtil équilibre ne se fait plus. Pire, la répétition sourde de la mise en branle des mécanismes endocriniens, hormonaux et cognitifs de défense finit par agir tant sur l’organisme que la santé mentale. Affaiblissement du système immunitaire, pathologies, problèmes de sommeil, épuisement, burn-out, dépression… La liste est longue.
Le stress chronique est aujourd’hui reconnu comme étant l’un des facteurs majeurs de mortalité avec le cancer et l’obésité.
Pour agir :
Comprendre ces mécanismes, identifier les sources du stress et reconnaître ses propres réponses sont les éléments incontournables pour acquérir et d’intégrer les outils qui permettent non seulement de se protéger, mais aussi d’utiliser au mieux ce que nous avons tous à vivre.
Les formations, coaching et/ou séances individuelles que je propose sont élaborés en ce sens pour vous aider à trouver des solutions adaptées et personnalisées.
C’est dans cet esprit que je vous invite à découvrir l’échelle de Holmes et Rahe « Le stress ou l’adaptation au changement » en téléchargeant le document ci-dessous.
Gestion du Stress (pdf)